Eléments biographiques de Harry Jawad DURIMEL
Harry Jawad DURIMEL est né le 24 Août 1957 à Morne-à-l’Eau, en Guadeloupe.
Il est avocat, inscrit au Barreau de la Guadeloupe.
Ecologiste convaincu, il est membre fondateur et porte-parole du parti « Les Verts
Guadeloupe ».
En 1975, il obtient son baccalauréat littéraire au Lycée de Baimbridge en
Guadeloupe. Il décroche une Maîtrise en Droit Social – Université Paris I-
Panthéon-Sorbonne en 1980.
Par la suite, il occupe de 1981 à 1991 le poste de Secrétaire général de Mairie de
la Commune de Morne-à-l’eau.
Rentré dans la vie active, il côtoie la misère et est en contact direct avec les
victimes d’injustice de toutes sortes et avec la passion de justice qui l’anime.
C’est tout naturellement qu’il se tourne vers la profession d’Avocat.
En 1991, il réussit son Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat, à Paris.
Il prête serment en 1991 et entame une brillante carrière d’avocat. Intellectuel
curieux et passionné de l’environnement caribéen, il présente à l’Université des
Antilles Guyane un DEA de Relations internationales et politiques comparées.
En 2010, il est élu conseiller régional de la Guadeloupe. Il est nommé Président
de la commission Energie.
En 2020, il est élu Maire de la ville de Pointe-à-Pitre. Un nouveau maire après un
demi-siècle de mandature d'Henri Bangou et Jacques Bangou.
Il se met comme toujours, à votre disposition pour créer une dynamique politique nouvelle vous associant tous.
Mais force est de constater que toutes les dérives qu’il dénonçait, toutes les solutions qu’il préconisait, avec conviction, depuis des années, sans être écouté ni compris, sont repris maintenant comme des idées fortes et « nouvelles » mais hélas ne servent plus que de faire valoir à certains. Les alertes, qu’il lançait, n’ont pas été entendues et nous voyons maintenant l’ampleur des dégâts sur notre santé, notre économie et notre avenir.
Son mémoire, intitulé « Les approches américaines et européennes de la
coopération dans la Caraïbe : deux conceptions, une même finalité » obtient les
félicitations du Jury.
Dans le cadre de ses activités, il œuvre pour l’ouverture de la Guadeloupe vers
son environnement naturel : la Caraïbe. Caribéen convaincu, il a d’ailleurs visité de
nombreux pays de la Caraïbe : Dominique, Sainte-Lucie, Trinidad, Jamaïque,
Antigua, Anguilla, Martinique, Saint-Kitts…
Les voyages formant la jeunesse, il a multiplié les voyages à l’étranger (Brésil
Vénézuéla, Etats-Unis).
Lors de l’un de ses voyages d’échanges, il a d’ailleurs
rencontré en 1989, Andrew Young, à Atlanta, ville dont celui-ci était le maire.
Attiré par l’Afrique, il a séjourné au Sénégal, au Nigeria, au Burkina Faso, au Mali
et au Bénin. Il s’exprime couramment, non seulement en Créole et en Français mais
aussi, en Anglais et Espagnol.
Très impliqué dans le développement de la zone caraïbe, il assiste et accompagne
actuellement la Dominique dans son projet de développement géothermique. Il est
également à l’origine du jumelage de la commune de Morne-à-l’eau avec Kingston
de la Jamaïque, et Port of Spain de Trinidad et Tobago.
Très éclectique, Harry Durimel crée :
- En 1984 : un Magazine intitulé « SON » Art -Culture -Musique Noir ;
- En 1991 : «Génération Ecologie» en Guadeloupe.
- En 2003 : il dénonce la contamination au chlordécone et porte plainte contre
l’Etat.
- Il organise divers évènements : séminaires, concerts, débats en matière
d’environnement en lien avec les autres pays de la zone Caraïbe.
Harry DURIMEL, Petit-Fils de Amédée FENGAROL
Je suis le fils de Pierre DURIMEL, né d'une relation amoureuse et clandestine de Amédée FENGAROL et Ernestina DURIMEL dite “Tina”, femme de ménage, originaire de Bosredon Morne-à-l'eau.
Je suis animé comme lui de l'instinct de défense des Droits de l'Homme et de la justice sociale.
Amédée Fengarol, Portrait et vie du “Cicéron” pointois
Né le jeudi de la mi-carême à l'Anse Saint-Sauveur (Capesterre Belle Eau) alors
que sa mère colporteuse revenait de Saint-Domingue, Amédée Fengarol fut déclaré
le 30 mars 1905 à la mairie de Pointe-à-Pitre. Il vécut son enfance et son
adolescence à la rue du cimetière au sein d'une famille de trois enfants.
Elève brillant, il fréquenta l'école des garçons de la rue Henri IV avant de
poursuivre sa formation au lycée Carnot d'où il sortit muni du baccalauréat 1 ère
partie.
Surpris par la seconde guerre mondiale, il opte pour l'enseignement en marquant
son passage dans de nombreuses écoles : La Rozière (Lamantin), Abymes, Grands
Fonds du Moule, Pointe-à-Pitre et Sainte Rose.
Ses qualités de pédagogues lui valurent d'être affecté, après la guerre, au lycée
Carnot (section commerciale).
Ses convictions concernant la justice sociale, le respect de la démocratie et la
solidarité avec les forces populaires le conduisent vers la lutte syndicale, il occupe
la fonction d’adjoint au secrétaire général du syndicat national des instituteurs de
l'époque.
Très vite, ses grandes connaissances, sa combativité et son abnégation vont lui
valoir l'affection des masses populaires et la considération du milieu syndical et
politique.
Avec la promulgation de la loi portant extension de la sécurité sociale en
Guadeloupe, il fonde et préside le premier conseil d'administration et propose des
dossiers pour la liquidation des droits des travailleurs.
Par ailleurs, il fonde avec des pionniers tels Sabin Ducadosse, Egésippe Ibéné,
Rosan Girard, la section du parti communiste français en Guadeloupe dont il
devient le secrétaire adjoint.
Son action, son dévouement au sein du parti, la confiance dont il bénéficie,
déterminent les militants à faire de lui leur candidat aux élections du Conseil
Général en 1946.
En 1951, il est choisi par son parti pour conduire la liste des communistes et des
démocrates aux élections municipales de Pointe-à-Pitre.
Malheureusement, le jour même de son élection, le 11 janvier 1951, il décède dans
des circonstances troublantes.